Quelques nouvelles des Démons. Nouvelles fraîches car je suis retournée (en mai) au "pays" où une petite laine était de rigueur, mais où le livre a reçu un accueil chaleureux. Il est donc en place maintenant à la librairie "Bouquin-Bouquine" de Schirmeck ( chez qui ça cartonne fort, merci aux deux sympatiques libraires qui l'ont aimé et le proposent donc à leurs clients) ainsi qu'à la Maison de la Presse. Plusieurs médiathèques de la région me l'ont également commandé : Schirmeck, La Broque, Senones, Gerbéviller…

Visite aussi à la revue l'Essor, qui a été une mine d'informations pour ce livre, et qui va lui consacrer  une demie page dans son numéro de juin. Qu'on se l'arrache (ce numéro et tous les autres), car c'est une publication passionnante pour tous ceux qui s'intéressent à cette région et à son passé.

En ce frais mois de mai, je suis donc retournée sur les lieux du livre, en compagnie de ma complice Janet, venue des Etats Unis pour une quinzaine de jours. Nous avons retrouvé des amies et "cousines" également descendantes de Catherine Cathillon.

Nous nous sommes attardées au bord du lac de La Maix où le soleil est apparu ce jour-là comme par magie,  nous avons hanté les profondes forêts et pu revisiter l'abbaye de Senones, grâce à Marie-Thérèse, guide bénévole à qui l'Office du tourisme avait spécialement demandé de nous accompagner. Férue d'histoire, elle nous a fait remarquer que nos personnages d'Anne et de Chrestienne de Salm n'auraient pas pu se rencontrer dans la grande bibliothèque de l'abbaye, car celle-ci était strictement interdite aux femmes, qui restaient cantonnées dans l'hostellerie annexe. Dont acte.

Dans la réédition du roman, j'ai tout de même laissé ce lieu si romanesque, en ajoutant seulement que les femmes n'étaient "habituellement pas" autorisées à y pénétrer, et j'ai rétabli la vérité historique dans mes "précisions" de la fin. Avec mes excuses aux lecteurs de la première édition. Et mes excuses aussi pour les fautes de frappe et d'orthographe que j'y avais laissées et quelques répétitions désormais effacées. Désolée pour les premiers lecteurs. Les nouvelles rééditions (qui ne changent rien d'autre), en tiennent compte.

Les "Démons du Pays de Salm" poursuivent donc leur route, surtout dans leur région d'origine. Avec un espoir de les en faire sortir un peu plus souvent, car la "Revue Française de Généalogie" leur consacre une double page dans son numéro d'Octobre-Novembre, permettant ainsi de les faire connaître… et peut-être adopter, par des lecteurs du reste de la France.