• S'il ne fallait citer qu'un seul avantage à l'auto-édition, ce serait sans doute le plaisir du contact avec les lecteurs. Ils ne sont plus des acheteurs anonymes choisissant un livre au hasard d'un rayon et passant en silence à la caisse. La plupart de ceux qui commandent directement à l'auteur que je suis accompagnent leur chèque d'un petit mot sympa, pour dire comment ils en ont entendu parler, et ce qui les a attiré. Un grand nombre sont des descendants ou descendantes de Catherine Cathillon, ils donnent parfois la suite de leur arbre, et je constate que nous "cousinons" de façon plus ou moins proche, parfois même par plusieurs ancêtres. D'autres n'ont pas la même ascendance, mais ils vivent dans cette région et sont curieux d'en connaître mieux l'histoire particulière. Et s'ils n'y vivent plus, ils en ont gardé la nostalgie et se disent heureux de pouvoir s'y replonger. Les autres se disent seulement curieux de l'histoire des chasses aux sorcières, ou de l'histoire de cette région qu'ils connaissent mal.

    Comme j'ai eu l'idée (qui s'avère très bonne) de joindre systématiquement à mes envois une carte avec mon adresse mail, je reçois aussi des réactions après lecture. toujours positives (les autres ne veulent peut-être pas me contrarier) et au moment des fêtes, nombreux ont été ceux qui, ayant déjà lu le livre, en commandaient un, voire plusieurs autres exemplaires pour faire des cadeaux. Je ne l'aurais jamais su si j'étais passée par un éditeur "normal". Et même ceux qui commandent directement sur le site de l'imprimeur Thebook (dommage pour eux car ils paient le port en plus et ont des délais de livraison plus longs) ne sont pas totalement anonymes: avec mes 2 euros de "royalties" par livre, je reçois au moins leur nom et leur adresse. De quoi constater que, même si les lecteurs du Nord-Est sont les plus nombreux, d'autres se manifestent de toute la France.

    A ceux qui me demandent de les avertir à la sortie du prochain, je demande un peu (beaucoup) de patience car pour le moment, il est encore à l'état de gestation au fond de ma tête...

    A tous ceux qui m'ont écrit pour me souhaiter une bonne année, et aussi à tous ceux qui s'intéressent à ce blog, je formule tous mes voeux. Avec un peu de retard (mais on dit que l'on a tout le mois de janvier pour le faire) mais très sincèrement. Que la nouvelle année vous soit douce et apporte à tous une foule de petites joies, dont le plaisir de lire n'est sans doute pas le moindre.

     


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  • - Les Démons dans Pleine-VieLe mensuel Pleine-Vie publie une page sur la "genèse" des Démons dans son numéro de janvier, dans la rubrique Généalogie, que ce magazine co-gère avec Geneanet. Ils ont repris grosso-modo ce que je leur avais dit, à deux nuances près : Catherine, comme les autres accusés (ées) de sorcellerie de l'époque dans cette région, n'a pas été brûlée "vive", car à la différence de leurs voisins allemands, les boureaux du Pays de Salm étranglaient les victimes avant l'embrasement du bûcher. Quel humanisme ! Et seconde nuance, Catherine n'était pas fille de vignerons mais de paysans. A l'époque dans les Vosges, ils cultivaient souvent un peu de vignes mais ce n'était pas leur unique production : la terre s'y prêtait moins que dans la plaine alsacienne voisine et ils avaient surtout besoin de céréales pour vivre et faire vivre leurs animaux. Mais il est vrai que la production de vin par le père de Catherine est l'un des "ressorts" du roman.


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